Périnée & Sport

Le sport, on le pratique dès le plus jeune âge, on le recommande et il est même désormais prescrit. Mais parfois il repousse les limites du corps trop rapidement, parfois il ne respecte pas la physiologie, parfois il se montre délétère. 

On fait faire du sport aux petites filles de la même manière qu'aux petits garçons, sans se soucier des différences physiques et physiologiques entre eux. Un même effort n'aura pas le même impact sur leur corps sur du long terme. 
Les bases : la posture, la respiration, la synchronisation abdomino-pelvipérinéale, sont souvent oubliés. Les hommes développent des hernies inguinales, et les femmes, du fait du "vide anatomique" que représente le vagin,des incontinences et des descentes d'organes. 

Les chiffres le démontrent bien, 52% des sportives de haut niveau présentent des incontinences urinaires à l'effort lors de leurs compétitions et des entraînements. 30% des jeunes femmes sportives sans enfants ont déjà eu des incontinences, contre 10% chez les jeunes non sportives. 

Le problème existe vraiment, et si on le prenait en compte ? Pour améliorer la qualité de nos entraînements, et éviter aux prochaines générations de subir les mêmes désagréments. 

Parce que être sportive ne doit pas rimer avec être incontinente.